Sortie Doubs – Vaugougier

Participants : EEGC (Marina – Guillaume), APARS (Benjamin – Hélène), ABIMES (Arthur), Individuels (Aude, ex-licenciée EEGC)

Date : Juillet 2021

Auteur : Hélène

Photos : Benjamin, Marina


              Vendredi – 18h. Après quelques changements et le désistement de dernière minute de Vincent qui s’est blessé, le groupe de 6 personnes prend la route, en deux voitures, de la porte d’Orléans et la porte d’Italie. Aude fait partie du voyage mais ne fera pas de spéléo. Pour remplir les voitures on a pris des passagers en covoiturage. L’A6 est chargée et la sortie de Paris prend un peu de temps.

              Minuit – On arrive au gîte de Montrond, on fait connaissance ou on se retrouve, puis on s’installe rapidement pour reprendre des forces avant la grande sortie du lendemain.

              Samedi matin – Après le petit déjeuner sur la terrasse, on en-kit cordes, amarrages, casse-croûte et beaucoup d’eau car le gouffre de Vauvougier est réputé chaud et sec. On s’en sort avec 1 kit par personne + 1 qui servira dès le début.

           10h30 – On prend la route vers Malbrans, à 11h on est devant le trou. Aucune difficulté pour trouver l’accès car certains le connaissent déjà. Marina et Arthur partent en tête et équipent la vire plein vide qui rejoint le puits d’entrée. Guillaume les suit, puis moi, puis Benjamin. Malgré les cordes bien tendues je me fatigue pas mal sur la vire, mais bientôt tout le monde a passé l’obstacle et les descentes sur corde s’enchaînent avec le puits du pendule et le puits Asco et on arrive à l’étroiture. Ceux qui sont déjà venus ne reconnaissent pas les lieux, car pour un secours le passage a été agrandi à l’explosif. On descend encore le puits du coucou et on arrive dans un méandre sinueux, assez étroit par endroits.

           14h30 – Le méandre s’élargit ensuite jusqu’à déboucher sur la galerie fournier, où l’on décide de s’arrêter pour déjeuner. Au vu de l’heure, on décide de se balader en laissant les kits jusqu’au grand puits puis de reprendre le chemin du retour. On fait un crochet par la galerie du bétail où l’on peut admirer quelques concrétions : fistuleuses, stalagmites et un très beau dipode. Retour vers la galerie fournier, le méandre passe mieux au retour, et finalement on attaque la remontée sur les cordes. Arthur et Marina ferment la marche pour déséquiper, on se répartit les kits au mieux.

           21h30 – Tout le monde est sorti, il fait encore jour. On se met en route vers le gîte, retrouver Aude qui est allée se balader et a pris les commandes de Comté pour les uns et les autres. Au menu, Welsch sur une recette de Vincent. On pensera bien à lui en partageant le repas. On se couche un peu tard. Le lendemain deux options : petite cavité ou visite d’une mine.

              Dimanche matin – 9h. On prend son temps pour se réveiller, nettoyer le matériel, ranger les affaires. On décide de déjeuner au gîte puis de partir explorer la mine.

              14h – Départ pour la mine, à 3/4h de route. C’est une ancienne mine de fer dont les murs ont été chaulés pour servir de champignonnière. Il y a beaucoup d’eau qui ruisselle et crée de belles concrétions de calcite. Certaines recouvrent des objets : bidons, tôles, bâches. On trouve aussi des traces de chauve-souris, en vadrouille vu le moment. Et une inédite salle de bal bétonnée.

              16h30 – Deux groupes se reforment pour le départ. De notre côté, après un stop à Besançon pour prendre deux passagers, on arrive à Paris vers 22h30, via l’A5.

           J’ai beaucoup apprécié la fluidité de la progression. Il n’y a pas eu de temps d’attente, l’équipement a été rapide, et je pense nous avions un bon rythme sans forcer. Au retour peut-être que les suivant ont un peu attendu sur les cordes mais pas des heures non plus.