Stage Archéo spéléo (Vince EEGC)

1/ la diversité des vestiges archéo et paléo

L’archéo est la discipline qui s’interessent aux traces de vies humaines anciennes qui vont nous éclairer sur comment vivaient les société pendant une période passées. La limite la moins récentes est l’apparition de l’Homme et la limite contemporaine peut-être très récente : atelier du peintre Bacon ou tranchées de la seconde guerre mondiale.

La paléontologie se focalise sur les traces de vies animales et végétales passées. Elles peuvent ne pas être archéo mais peuvent aussi l’être si les espèces trouvées sont contemporaines de l’Homme.

Ces traces peuvent êtres ostéiques (les os), ichnologiques (bauges, traces de pattes, griffades, coprolithes, foyers, aménagements…), mobilières (céramiques, outils…), immobilières. Elles peuvent être remarquables comme ténues et l’explorateur devra aiguiser son regard pour déceler ces choses « anormales ».

2/ La situation du gisement archéologique ou paléontologique.

La situation du gisement peut être à l’entrée de la cavité comme reculé. En effet la morphologie de la cavité a pu changer dans le temps. Porche d’entrée qui s’écroule, puits qui se comble, calcitisation.
De ce fait, il faut cesser de penser que si on est loin de l’entrée, on n’a pas de chance de tomber sur un gisement.

3/ L’attitude à avoir.

Dès qu’il y a un soupçon : ne pas toucher, ne pas piétiner, documenter et alerter le SRA.

Ne pas toucher :
Dès que les objets sont sortis de leur contexte, 70% des informations archéologiques sont perdues. Un objet sorti de son sédiment n’a pas d’intérêt archéologique.
De plus le code du patrimoine punit les fouilles clandestines. Si le premier objet a été bougé, déplacé, il est important de s’arrêter là afin de ne pas se prendre une amende de 7000 balles.

Ne pas piétiner :
Tenter le plus possible de marcher sur les parties dures du sol et de ne pas piétiner les parties molles pour ne pas perturber la lecture du site archéologique.

Documenter : prendre des photos avec échelles (mousqueton, ce qu’on a sous la main)

Alerter le Service Régional Archéologique.
Eviter de multiplier les intermédiaires, il suffit qu’une personne de la chaîne ne communique pas pour que la DRAC ne soit pas au courant.
On peut aussi alerter un musée local.

Les suites :
En fonction de la situation, un compromis entre spéléo et archéo est trouvé pour optimiser la protection du gisement archéologique (la cavité peut être fermée mais pas forcément).

Voilà je voulais pas vous accabler d’un mail trop gros, pour plus d’infos j’ai un livret à ce propos.
Je conseille à tout le monde de le faire, y avait une super ambiance, l’orga était parfaite.
A plus !Vincent