Interclubs dans le Doubs

Clubs représentés : APARS (Françoise, Benjamin, Hélène, Garry) , EEGC (Vincent, Cassandra, Fred, Ben)

Date : Septembre 2020

Auteurs : Garry, Benjamin

Photographes : Ben, Fred


Arrivée à Amancey. Nous logeons au presbytère, ce n’est pas banal. Suite à un cafouillage lors de la réservation de notre hébergement, l’abbé Benoît Decreuse s’est proposé de nous accueillir. Nous l’en remercions.

Biefs Boussets

Départ 9h30. Petite ballade de 5 minutes derrière une ferme, on accède à la très jolie entrée en extérieur, La team 1 équipe la 1ère corde, rejoint peu après par la team 2 en intérieur. L’enchaînement de P6/P10 est sympa .
S’en suit un joli méandre. Progression tranquille. Des os et mandibules sont déposés sur les côtés.
Passage à côté d’une taupe moisie qui empeste.
Arrivée salle de décantation avec des petites pousses dans le noir et une déco ossuaire.
On se perd une trentaine de minutes avant de trouver la suite, un passage pas évident dans le haut du méandre.
On commence à mettre des balisettes artisanales pour marquer notre chemin.
Arrivée boyau souffleur, il fait froid d’un coup! Le courant d’air nous guide. Le peloton de tête passe: « hey, c’est pas qu’on aurait dû mettre la C5??
On attends 20/30 minutes le reste du groupe, qui équipe un second ressaut sur lequel on a juste glissé. L’arrière garde attends dans le froid du boyau souffleur.
En attendant on fait du repérage. La suite, une escalade de quelques mètres pas très large, est indiquée par un cairn. On explore aussi une petite boucle.
A partir de la, on se fait pas plaisir : étroitures, méandres en hauteur (danger !) pas faciles. Et ça dure longtemps! « Je passe en bas? En haut ». « Mince je suis coincé en bas. »
On fait une pause bouffe dans une petite salle pas indiquée. Concombre, charcuterie, et pain maison. On abandonne les kits de bouffe et le kit de bouteilles d’eau, que personne ne boit de toute façon. Les photographes flashouillent pendant qu’on mange.
C’est reparti pour les méandres de l’angoisse. Garry commence à fatiguer et se poser des questions existentielles.

Fin des méandres, remplacés par passage étroit et laminoirs.
On arrive dans la salle juste avant la salle machin. Une difficulté fait reculer Vince, et Garry en profite pour proposer un demi tour.
Résultat, tout le monde rebrousse chemin, avec quelques déçus.
Le retour est difficile avec la fatigue et le danger permanent sur nos corniches dans les méandres. Garry reste un peu coincé dans la chatière au retour. L’anxiété est au max.
On continue, avec un groupe de tête qui avance bien.
Soulagement quand on arrive au cairn, même si la descente est pas facile à négocier.
A partir de là, le retour se fait tranquillement, de cordes en cordes. On entends à nouveau des injures sur les méandres en hauteur avant la salle de décantation.
Benjamin installe une corde pour aller chercher une balise perdue. Coup de bol Hélène et Vince se sont trompés de chemin et la récupère avant de nous rejoindre.
Quelques ratés en remontant, Hélène et Garry négocient mal l’arrivée des dernières remontées sur corde.
La taupe sent encore plus mauvais quand on attend à côté que la corde soit libre.
Benjamin perturbe tout le monde avec un cri/sirène/klaxon. Cass et Hélène pas contentes.
Quand la team 2 sort, on retrouve la team 1 qui avait oublié les clés du gîtes dans l’autre voiture!
Retour à 23h, accueilli par bière, Apremont et croziflette!

Ouzène

Nous formons deux équipes dans l’idée de faire la boucle. La première, formée de Fred, Cas et moi – Benjamin – descendons par le P15. Fred, désireux d’apprendre, prends l’équipement. je l’assiste dans la manœuvre. La seconde équipe – Françoise, Vince, Hélène et Ben – passent par le P28. Connaissant la grotte, je leur indique l’accès à la cheminée remontante. Une corde est installée en fixe, ainsi que sur la vire qui poursuit.
L’équipe 2 butte sur l’équipement des derniers puits et ne parvient à nous rejoindre. L’équipe 1 profite de l’attente pour faire de la photo dans la galerie concrétionnée. Préférant ne pas rentrer tard, nous décidons de tous faire demi-tour. La chute d’une lampe et d’un descendeur et quelques erreurs de manipulations à la remontée trahissent une certaine fatigue. Nous sortons du gouffre autour de 16h30.


Après avoir rejoint Garry resté se reposer nous trouvons un joli spot devant le château de Cléron pour laver les cordes. Il fait bientôt nuit, il est temps de prendre la route du retour.