Je fais de la plongée depuis trois ans et de la spéléologie depuis une huitaine d’années en cumulé. Il est venu naturellement que je veuille essayer la plongée souterraine. Je me suis donc inscrit au stage SFP1 organisé par Julien Tournois de la Ligue Grand Est.
Le premier jour, nous nous sommes retrouvés sur les bords de la Bèze. Après avoir fait connaissance, nous avons fait le tour du matériel rudimentaire du spéléoplongeur.

La première plongée a été l’occasion de voir comment gréer en spéléoplongée, de voir les vérifications à effectuer avant la plongée : GVI (Gaz : ouverture des bouteilles, vérif du mano, Volume : connexion de l’air avec le gilet stabilisateur, Instruments : sont-ils allumés etc.)
Cette première plongée a été super, bien que pas tout à fait à l’aise. J’ai eu quelques problèmes de flottabilité.
Après la pause pique-nique, nous avons fait une seconde plongée, qui a été l’occasion de travailler sur la flottabilité. Nous avions vu aussi qu’il fallait changer de bouteilles tous les 10 bars. C’étaient donc les deux objectifs que je m’étais fixés pour cette plongée : flottabilité correcte et alternance des bouteilles.
Nous avons appris aussi qu’en plongée souterraine, nous devons faire demi-tour après avoir consommé 1/5 de notre air. Si la pression initiale est différente dans les deux bouteilles, nous devons faire une lyre virtuelle : prendre la moyenne des deux bouteilles pour en prendre le 1/5.
Je me suis amélioré par rapport aux objectifs établis mais toujours quelques problèmes de flottabilité et léger emmêlement dans les détendeurs.
Le soir, après nous être rhabillé en civil, nous avons quitté Bèze pour nous retrouver au CRI de Dijon. Après le repas, nous avons suivi un cours de Julien sur les dangers, les spécificités liées au milieu souterrain noyé.
Le lendemain, nous sommes retournés à Bèze pour une troisième et dernière plongée. Les objectifs étaient les suivants : mieux gérer son matériel et notamment les détendeurs, gérer sa flottabilité, gérer sa consommation en air en quinconce et commencer à prendre des libertés par rapport au fil d’Ariane (on peut prendre ses distances que s’il y a une bonne visibilité et on doit garder le fil dans son champ de vision.
Cette plongée s’est beaucoup mieux passé, j’ai pu atteindre tous les objectifs que je m’étais fixés. J’ai pris beaucoup de plaisir si bien que je compte poursuivre et faire le stage national 2024.
