Interclub à la Grotte des Petites dalles

Dimanche 3 septembre 2023

Participants : Benjamin, Hélène, Charles et Brigitte (Apars) ; Tanguy, Jean-Pierre et Diane D. (USF)

En présence de Jean-Pierre Viard et Jacques Poudras

Le rendez-vous a été fixé à midi pile au restaurant de la plage des Petites dalles Chez Lili & Sandrine : un autobus réaménagé en restaurant, proposant essentiellement des moules marinières. Nous souhaitions partager un moment convivial avec nos deux guides spéléos avant la visite de la cavité. Ils en ont profité pour partager avec nous les différentes étapes de sa désobstruction, le nombre incalculable de journées consacrées à ce dur labeur, aborder la question de la création des bétoires, de la cavité et des différentes couches géologiques…

Après un copieux repas aux notes estivales, nous nous dirigeons vers la cavité. L’entrée en est gardée fermée et accessible seulement aux touristes (pour la partie ouverte au public) et aux spéléologues fédérés, sur réservation. Jean-Pierre nous montre le chariot utilisé pour la désobstruction et le transport du matériel, la vitrine aux merveilles avec notamment un oursin fossilisé et la topographie de la cavité. Nous commencerons par la galerie principale puis explorerons les affluents et les parties encore en cours de désobstruction.

Au cours de la visite Jean-Pierre refait vivre la cavité et nous plonge dans son histoire. Ici, un renard s’est enfoncé dans l’obscurité et a laissé des griffures sur la paroi. Là, un marchand de tapis venait se réfugier la nuit lors de sa tournée dans la région. Plus loin, nous admirons les vestiges d’un temps marin révolu : un oursin fossilisé orne la voûte. Ailleurs, de jeunes gens de la ville voisine ont contribué à la désobstruction d’une grande salle. Jeunes et fins, ils ont réussi à se frayer un passage au-dessus de nos têtes, entre la voûte et ce qui apparaît comme un pont en pierre suspendu. Depuis, suite à la désobstruction de cette grande salle, le pont en pierre semble presque collé à la voûte, bien au-dessus de nos têtes. Ils devaient vraiment être très fins ! 🙂

A l’extrémité de la galerie principale, nous butons contre le front de taille. Une échelle nous permet d’accéder à la partie supérieure et d’avancer sous les bétoires. Pour éviter tout risque d’éboulement, les parois et la voûte ont été renforcées à l’aide de piliers métalliques soudés, sur place, les uns aux autres.

Au pied du front de taille, une autre échelle permet, elle, de s’enfoncer un peu plus profondément dans les entrailles de la Terre… Des sacs de terre s’empilent aux pieds de l’échelle, témoignant de la désobstruction toujours en cours. A cet endroit, il s’agit de creuser, couché dans un boyau étroit !

En retournant vers l’entrée, nous nous engageons dans la Galerie Catherine. Là, dilemme… Cette portion de la cavité nécessite de prendre quelques précautions ! La désobstruction ayant découvert le sol originel, en craie (et donc plus friable), nous avons pour instruction de nous déchausser afin de ne pas l’abîmer. Certains jouent le jeu, tandis que d’autres préfèrent regarder de loin 🙂

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